Quels sont les anti démangeaison naturels ?

Est-ce que ça vous gratouille ou ça vous chatouille ? Les démangeaisons cutanées correspondent à cette sensation désagréable qui donne une irrésistible envie de se gratter. On appelle aussi cela « le prurit ».

Ces démangeaisons peuvent être très localisées ou plus ou moins étendues, quelles que soient les zones du corps.

Selon l’origine des démangeaisons, les manifestations physiques peuvent être nombreuses (rougeur, boutons, cloques, bosses, aspect rugueux de la peau…). Mais cette sensation peut aussi se déclencher sur une peau sans problème apparent. Nous allons découvrir quelles peuvent être les causes de vos démangeaisons et comment y remédier, en vous proposant cet article à propos des anti-démangeaisons naturel.

Les causes de démangeaisons

Avant de parler des anti-démangeaisons natures, il est important de comprendre la source de la gêne, car celle-ci peut être extrêmement variée. Voici donc un ensemble de facteurs pouvant occasionner une irritation et donc des démangeaisons :

• Piqûres : animaux et insectes (moustiques, poux, guêpes, abeilles, méduses…), végétaux allergisants (orties, euphorbe, ambroisie…).
• Affections de la peau : les pathologies cutanées (eczéma, varicelle, psoriasis, urticaire, gale) peuvent être à l’origine d’éruptions cutanées (plaques rouges, boutons, cloques), généralement localisées.
• Une peau sèche déshydratée peut être à l’origine des démangeaisons : les abus de bains / douches, l’application de produits lavants, de cosmétiques pour la peau. En effet, s’ils sont appliqués en excès ou trop régulièrement, certains produits peuvent avoir un effet indésirable, en décapant et en enlevant le film hydrolipidique protecteur naturel de la peau. Ce dernier peut mettre plusieurs jours à se reconstituer ! Le froid, l’exposition prolongée de la peau à un air sec, au chauffage central ou aux climatiseurs, peuvent également être source de déshydratation de la peau.
• Réactions allergiques : les allergies ou intolérances à des médicaments, des cosmétiques, des aliments, divers produits chimiques, sont une source courante de démangeaisons.
• Grossesse : cette étape de la vie d’une femme est également un facteur de démangeaisons cutanées, notamment du fait de l’étirement de la peau et des changements hormonaux intervenant durant cette période.

Dans la plupart des cas, les irritations ressenties ainsi que leurs causes sont tout à fait bénignes, mais elles peuvent être le signe d’affections plus graves (insuffisance rénale, affections hépatiques ou de la thyroïde, maladies neurologiques telles que la sclérose en plaques ou un zona…). En cas de démangeaison récurrente, intense, persistante ou étendue, la consultation d’un médecin est donc conseillée, afin de poser un diagnostic et d’adapter le traitement.

Quelles sont les conséquences des démangeaisons cutanées ?

Le risque principal en cas de démangeaison prolongée est l’infection, voire la surinfection. À force de gratter, la peau se fragilise, se détériore, et se retrouve exposée à de nombreux microorganismes plus ou moins pathogènes (staphylocoques, streptocoques, candida…). Il est donc important de ne pas minimiser les symptômes quand ils deviennent trop présents. En cas de symptômes persistants, un médecin pourra vous prescrire des analyses (prise de sang, analyses d’urine, tests d’allergies, prélèvement de peau) à effectuer pour poser ou affiner un diagnostic.

En parallèle, et dans une vision plus globale et holistique de votre santé, nous vous recommandons de rechercher la cause profonde de vos affections, surtout si celles-ci sont récurrentes, afin de travailler sur l’origine des troubles plutôt que leurs symptômes.

Quelles plantes contre les démangeaisons ?

Avoine : « Avena sativa »

Céréale cultivée depuis plus de 2 000 ans pour sa richesse en phytonutriments (minéraux, vitamines du groupe B, antioxydants, protéines, glucides et fibres) l’avoine présente de nombreux atouts sur le plan alimentaire, mais aussi pour la peau. En cosmétiques, elle est souvent utilisée sous forme de poudre colloïdale.

L’avoine contient des principes actifs anti-inflammatoires qui vont apaiser les peaux réactives, soulager les démangeaisons liées à la dermatite atopique, à l’eczéma ou au psoriasis par exemple. Les bêta glucanes contenus dans l’avoine vont participer à la régénération de la peau et à la cicatrisation.

Bardane : « Arctium lappa »

Ce sont les racines et les feuilles de la grande bardane qui sont utilisées en phytothérapie. Connue depuis le Moyen Âge comme purificatrice du sang, elle régule les glandes sébacées et sudoripares, ce qui en fait la grande amie des peaux acnéiques. De plus, en soutenant le microbiote (notamment par la présence d’inuline)  elle fait le lien entre l’intestin et la peau.  Ses principes actifs antiinflammatoires et antiinfectieux en font une alliée de choix pour tout souci cutané, démangeaisons, rougeurs, boutons, etc. La prise de bardane est déconseillée pour les femmes enceintes et allaitantes l’éviteront.

Calendula ou souci :  « Calendula »

Cette magnifique fleur jaune orangé contient de nombreux principes actifs qui lui confèrent sa réputation de plante protectrice de la peau. Des principes actifs antiinflammatoires, antibactériens, cicatrisants, hydratants et protecteurs en font un remède très complet pour de nombreux soucis de peau. Peaux irritées, endommagées par les UV, démangeaisons, etc., pourront faire appel au calendula sous différentes formes cosmétiques, pour son usage en application externe.

Fumeterre : «  Fumaria officinalis »

Les sommités fleuries roses recelant des principes actifs cholagogues et cholérétiques vont permettre le bon fonctionnement de tout le système hépatobiliaire interagissant avec le système cutané. Pour calmer un psoriasis ou un eczéma en usage externe et soutenir les émonctoires foie-peau en usage interne sous forme d’infusion ou d’extrait fluide.

Hamamelis : «  Hamamelis virginiana »

L’hamamélis est une plante utilisée depuis des siècles pour ces propriétés médicinales. Les amérindiens utilisaient déjà les feuilles d’hamamélis pour calmer les inflammations cutanées mineures. En effet, des principes actifs tels que des flavonoïdes, des acides organiques et des tanins astringents vont favoriser la micro-circulation. Cela pourra soulager les symptômes de piqûres d’insectes, de coup de soleil, de dermatite atopique ainsi que l’eczéma.

Lavande : «  Lavandula officinalis , ou angustifolia, ou vera »

Dès l’Antiquité, les sommités fleuries de lavande ont été utilisées pour parfumer les vêtements, les eaux du bain ou encore les espaces de vie. La fumigation de lavande était souvent utilisée pour purifier l’air des pièces. En huile essentielle c’est un incontournable de l’aromathérapie, reconnue pour ses propriétés à la fois antistress, mais aussi cicatrisante et régénérante cutanée.  Le linalol retrouvé dans l’huile essentielle apporte les qualités antiinflammatoires et antalgiques. Comme toute huile essentielle, de nombreuses précautions d’usage s’imposent, parlez-en à votre thérapeute.

Mauve : « Malva sylvestris »

On retrouve dans les fleurs surtout, mais aussi dans les feuilles, des principes actifs émollients (qui amollissent les tissus), tels que des mucilages. De part leur capacité à retenir l’eau, ces mucilages vont soulager les muqueuses et la peau de l’inflammation.

Mélisse : «  Melissa officinalis »

L’utilisation locale de produits dérivés de la mélisse (crèmes, gels, lotions…), peut contribuer à soulager les démangeaisons associées à des problèmes de peau comme l’eczéma ou la dermatite.

Ortie commune ou piquante : «  Urtica dioïca ou Urtica urens »

Reconnue dès l’Antiquité comme une plante médicinale, l’ortie est un véritable cadeau de la Nature par la richesse de sa composition. On y trouve des vitamines A, B, C, E), des minéraux et oligoéléments, des flavonoïdes, des acides aminés essentiels, etc. Ces composés en font une excellente une plante reminéralisante, mais aussi dépurative. Au niveau de la peau, elle lutte contre les excès de sébum, et est un soutien dans les dermatoses (acné, psoriasis, eczéma, dartres, …).

Pensée sauvage : « Viola tricolor »

Les sommités fleuries, par la présence de principes actifs tels que des mucilages, des flavonoïdes, des tanins et de l’acide salicylique entre autres, apportent des qualités détoxifiantes et antiinflammatoires. L’usage en dermatologie est reconnu pour purifier la peau en régulant son pH et l’excès de sébum. La pensée sauvage apportera son soutien dans les cas de prurit d’origine diverse. Elle soulagera la peau exposée de façon intensive aux UV.

Prêle des champs : « Equisetum arvense »

C’est une plante préhistorique présente sur Terre depuis plus de 300 millions d’années ! En phytothérapie  ce sont les parties aériennes qui sont recherchées pour leur richesse en minéraux , oligoéléments, flavonoïdes , acides phénoliques etc…Tous ces éléments confèrent à la prêle des qualités hémostatique, cicatrisante, diurétique et reminéralisante. Elle va être ainsi très utile dans les problèmes de peau , participant à sa régénération.

Salsepareille : « Smilax aspera »

Avant d’être l’aliment des Schtroumpfs, la racine de salsepareille était utilisée en Amazonie pour soulager les dermatites, psoriasis et eczéma. Cette plante montre une action diurétique, dépurative et sudorifique.

Tea tree ou arbre à thé : Melaleuca alternifolia »

Les feuilles et rameaux de cet arbre australien était connu des Aborigènes depuis toujours pour ses propriétés antiinfectieuses, antiinflammatoires, immunostimulantes et cicatrisantes. L’usage traditionnel était par voie externe en compresses imbibées d’infusion-décoction et voie interne en infusion.  On y retrouve en principes actifs notamment des terpènes. Aujourd’hui c’est surtout sous forme d’huile essentielle que l’on utilise le tea tree. Cette huile essentielle cumule un nombre impressionnant de propriétés : antivirale, antifongique, antibactérienne, antiparasitaire… C’est une vraie panacée pour la peau, on peut l’utiliser en cas de mycoses, acné, furoncle, impétigo, eczéma, brûlures, coup de soleil, piqûres, bouton de fièvre, etc. Sur une petite surface localisée, on peut l’appliquer pure, pour une surface plus étendue elle sera diluée dans une huile végétale. Les contre-indications ou précautions d’emploi sont celles de toute huile essentielle.

Galénique et posologie

Les plantes évoquées se consomment sous diverses formes galéniques. Pour certaines, on conseillera des gels, crèmes et pommades, pour une application locale et externe, pour d’autres, on privilégiera un usage interne (extraits de plante, sous forme liquide, de poudre, de comprimés ou gélules).

Les extraits de plantes Soria Natural ont l’avantage de contenir jusqu’à 97% de principes actifs directement biodisponibles, grâce à son mode de production et d’extraction. La posologie est indiquée sur les fiches produits de notre site.

Bien-sûr, il est intéressant de penser synergie et d’associer diverses plantes qui chacune vont apporter leurs qualités, mais aussi renforcer et potentialiser l’expression de celles-ci chez d’autres plantes du mélange.

Le laboratoire Soria, en plus des extrait de plantes, propose un ensemble de produits pour vous accompagner en cas de démangeaisons d’origines diverses.

• Depulan : complexe liquide à base de bardane, ortie, prêle, fumeterre, salsepareille et pensée sauvage, à prendre en usage interne, pour un assainissement global de la peau en cas de troubles cutanés chroniques ou répétés (prévention).
• Calmogel : gel à base de plantes (calendula, lavande, tea tree, citronnelle, eucalyptus citronnée, menthe poivrée, immortelle d’Italie…). Spécialement conçu en cas de piqûres (insectes, plantes urticantes) et de démangeaisons diverses (curatif).
  
• Herbafyt : en cas d’irritations de la peau, des lèvres, du nez et de démangeaisons, d’herpès ou de gerçures.

Les autres anti démangeaisons naturels

En dehors de la phytothérapie, les recettes dites « de grand-mère » pourront également vous aider en cas de démangeaison ou en urgence, de piqûres par exemple. Pour en citer quelques-unes :

• L’argile : en cataplasme, l’argile par ses propriétés antiinflammatoires va calmer les démangeaisons.
• Bicarbonate de soude : diluez une cuillère à soupe dans l’eau afin d’obtenir une pâte, à appliquer localement sur les démangeaisons. Antifongique et anti-inflammatoire.
• Vinaigre de cidre : cet anti-inflammatoire peut s’utiliser en compresse imbibée à condition que la peau ne présente pas d’ulcérations, ce qui provoquerait des picotements plus ou moins désagréables. Le vinaigre de cidre permet aussi d’éviter la surinfection de la peau.
• Pommes de terre : des rondelles de pomme de terre crûe en application locale soulageront les démangeaisons.