Calculs rénaux : quels sont les “traitements” naturels ?

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• Qu’est-ce qu’un calcul rénal ?
• Causes des calculs rénaux
• Symptômes des calculs rénaux / examens médicaux
• Quand consulter un médecin ?
• Quels compléments alimentaires conseiller ?
  • Citrates
  • Magnésium
  • Vitamines B6
• Quelles plantes peuvent vous aider à soulager cette pathologie ?
  • Plantes diurétiques
    • Grand Passage
    • Pissenlit
    • Ortie
    • Bouleau
    • Genévrier
    • Bardane
  • Plantes anti-inflammatoires
    • Curcuma
    • Gingembre
    • Saule blanc
• Les autres traitements naturels
  • Augmenter l’apport en citrate
• Les bons gestes pour prévenir les calculs rénaux
  • Bien s’hydrater
  • Réduire la consommation de viandes, de sucres et de sel
  • Les aliments bénéfiques
  • Avoir une activité physique
  • Favoriser votre bien-être
• Bibliographie

Précision : le terme “traitement” utilisé dans nos articles de blog est principalement destiné à des fins de conseils. Les produits vendus par Soriavie étant enregistrés comme des compléments alimentaires, Soriavie ne prétend en aucun cas se substituer à un traitement médicamenteux ou à un avis médical.

Selon le Centre d’Urologie Paris, environ « 10% de la population française »¹ est concernée par les calculs rénaux, et plus particulièrement les hommes. Comment se forment-ils ? Quelles sont les clés pour vous aider à prévenir leurs apparitions ? Nous le verrons à travers cet article.

Qu’est-ce qu’un calcul rénal ?

Un calcul rénal, aussi appelé « lithiase », résulte d’un agrégat minéral localisé dans l’appareil urinaire. Le calcul est semblable à « une pierre », et se forme habituellement dans les reins. Il peut par la suite migrer au niveau de l’urètre (canal qui relie la vessie aux reins), et le bloquer. On parle dans ce cas de « colique néphrétique ».

Causes des calculs rénaux

La formation de calculs rénaux est un mécanisme complexe, qui dépend de la « nucléation des cristaux ² » (c’est-à-dire du processus par lequel les ions s’associent en particules microscopiques), de leurs croissances et de leurs agrégations. La sur-saturation de certains constituants chimiques au niveau des urines, l’acidité du ph urinaire³, modulent la formation de calculs et peuvent la favoriser.

Il existe différents types de calculs, le plus fréquent est constitué d’oxalates de calcium. D’autres sont composés de phosphate de calcium, ou encore d’acide urique.

Les facteurs de risques¹¹

• L’apport hydrique insuffisant : boire peu diminue le volume d’urine, donc la concentration en sels augmente
• Une alimentation riche en protéine animale : les protéines animales augmentent le taux d’oxalates, de calcium et d’acide urique dans les urines ; diminuent le taux de citrates (un facteur protecteur contre les calculs)
• L’alimentation carencée en calcium
• Une alimentation très salée

Symptômes des calculs rénaux / examens médicaux

Les calculs rénaux peuvent être asymptomatiques. Néanmoins, si le calcul migre et bloque les voies urinaires, une douleur intense apparaît.

Les symptômes⁴ :

• Signes urinaires : la pollakiurie (envie fréquente d’uriner), l’anurie (absence totale d’urine), l’hématurie (présence de sang dans les urines)
• Une douleur intense localisée au niveau des lombaires et irradiante vers l’aine ou le bas de l’abdomen, survenant par crise (durant une dizaine de minutes ou quelques heures), une douleur à la miction
• Signes digestifs : nausées, vomissements, ballonnements

Quand consulter un médecin ?

Devant ces symptômes et une douleur persistante, consultez votre médecin, car un risque infectieux existe. En effet, il peut s’agir d’une colique néphrétique. Dans cette situation ne buvez pas de grande quantité d’eau et consultez.

Les examens (liste non exhaustive) :

• Bilan d’imagerie : radiographie, échographie, TDM pour identifier la position des calculs, les surveiller et planifier le traitement urologique
• Bilans sanguins : afin d’évaluer la fonction rénale et autres composants sanguins, faire un bilan préopératoire
• BU (bandelette urinaire) et l’ECBU (examen bactériologique) utilisés pour diagnostiquer les infections urinaires, le ph urinaire pour orienter vers la nature du calcul (selon si le ph est alcalin ou acide)
• Examens complémentaires comme la spectrophotométrie : pour identifier la composition ou nature chimique du calcul

Les traitements :

• La lithotripsie extracorporelle : représente le traitement de référence pour la majorité des calculs
• Des techniques endo-urologiques : urétéroscopie, néphrolithotomie percutanée
• La chirurgie est nécessaire dans de rares situations.

Quels compléments alimentaires conseiller ?

Après un premier épisode de calcul rénal, la récidive est fréquente⁵. Heureusement, il existe plusieurs mesures hygiéno-diététiques que vous pouvez adopter, afin de préserver votre santé.

Les compléments alimentaires représentent une aide précieuse si vous souhaitez agir en prévention des récidives. Cela dit, ces gestes ne porteront réellement leur fruit uniquement si vous les associez à une hygiène de vie saine et adaptée à vos besoins !

Citrates

Les citrates, en association avec du magnésium, ont un effet protecteur sur la formation des calculs⁶. Ils sont particulièrement indiqués si vous avez des lithiases à oxalates de calcium, au phosphate et urique. Comme nous l’avons vu précédemment, les lithiases uriques sont favorisées par un PH urinaire acide. Or les citrates ont une action alcalinisante, basifiante, c’est-à-dire qu’ils permettent une baisse de l’acidité du PH urinaire, et limitent donc le risque de formation de calculs. Ils ont de ce fait un rôle préventif très intéressant. Pensez à vous tourner vers une alimentation saine, variée, équilibrée, car c’est l’alimentation en partie qui détermine la valeur du PH. Ainsi, vous permettrez à votre organisme de garder des réserves alcalines suffisantes.

Magnésium

Le magnésium contribue à éliminer les calculs, notamment d’oxalates de calcium. En effet, sous l’action du magnésium, les oxalates de calcium deviennent solubles. De plus, il en réduit leur absorption intestinale et donc leur présence dans les urines. Le magnésium a une action préventive sur la formation des calculs, « notamment en combinaison avec du potassium et du citrate. »⁷

Vitamines B6

La vitamine B6 permet d’améliorer l’absorption, la fixation, et l’assimilation du magnésium.

Quelles plantes peuvent vous aider à soulager cette pathologie ?

La nature recèle de plantes aux propriétés médicinales reconnues pour certaines d’entre elles, depuis des siècles. Ici, nous aborderons celles qui peuvent vous aider à agir en prévention de l’apparition de calculs, en indiquant leurs propriétés respectives, et précautions d’utilisation.

Plantes diurétiques

Les plantes diurétiques stimulent la fonction rénale et permettent d’augmenter la diurèse, soit le volume des urines. Ainsi, elles ont un rôle préventif et sont proposées pour favoriser l’élimination des calculs. Hors période de crise, elles sont tout à fait recommandées pour permettre d’irriguer les voies urinaires, et favoriser l’excrétion des calculs par voie naturelle. Néanmoins, il faudra éviter de les prendre en cas de colique néphrétique, car la pression exercée par l’accumulation de liquide pourrait majorer les douleurs. Un avis médical sera requis pour vérifier la compatibilité des plantes avec votre traitement allopathique.

Grande Passerage

La Grande Passerage (lepidium latifolium) est un remède très efficace pour éliminer et prévenir l’apparition de calculs rénaux. Utilisée depuis des siècles à travers différentes civilisations, notamment au Moyen Âge, cette plante possède d’excellentes propriétés pour dissoudre et éliminer les calculs. L’avantage est qu’elle offre à la fois des effets diurétiques, anti-inflammatoires et antiseptiques, prévenant également du risque infectieux.

Vous pouvez incorporer les feuilles crues de Grande Passerage dans vos salades. Elles ont un goût épicé, surprenant, semblable au wasabi. Sous forme de jus d’herbe en combinaison avec d’autres légumes et fruits, vous obtiendrez une boisson nutritive, stimulante et tonique pour retrouver pleine vitalité. Sur une durée de 3 semaines, orientez-vous vers les tisanes en infusion ou décoction,1 tasse à 3 tasses par jour.

Pour bénéficier d’une concentration plus importante en termes de principe actifs, et donc d’effet thérapeutique, la formule extrait fluide de Soria est idéale pour traiter les troubles rénaux. Elle est indiquée en cas de lithiase rénale, contribue à la dissolution des calculs rénaux et à empêcher leur formation de manière efficace. Il est recommandé de prendre 1 mL trois fois par jour dans un verre d’eau en prévention.

Précaution : hypothyroïdie

Pissenlit

Le pissenlit (taraxum officinale), plante sauvage et commune, est utilisée traditionnellement dans le monde arabe et dans plusieurs pays d’Europe. Connue aussi sous le nom de « dent de lion », en raison de la forme de ses feuilles dentelées, le pissenlit vous apportera de nombreux anti-oxydants (par sa teneur en vitamines et en minéraux), et ainsi de véritables bienfaits pour votre santé. Par ses « propriétés diurétiques, dépuratives et toniques »¹⁰, le pissenlit soutient le processus de drainage par les reins de manière remarquable. Il est recommandé de l’utiliser en prévention des calculs urinaires, et non en curatif.  Vous pouvez l’utiliser soit sous forme d’infusions (4 g dans 200 mL d’eau), soit sous forme d’extrait fluide pour une concentration et un effet thérapeutique majoré.

Contre-indications :⁹  obstruction des conduits biliaires, allergie au latex (rare)

Ortie

L’ortie (urtIca dioica), plante vivace et abondante, était employée jadis comme « révulsif dans les cas de paralysies »¹⁰. Réputée en médecine populaire pour sa teneur en minéraux, oligoéléments et vitamines, elle est préconisée dans la prévention des calculs rénaux. L’OMS a reconnu l’usage traditionnel de l’ortie (racine) pour ses effets diurétiques. La commission E du ministère de la Santé allemand, également, admet l’utilisation des feuilles comme « diurétique et comme traitement complémentaire des infections et des calculs urinaires. »¹⁴ Plante à la fois reminéralisante, riche en fer, ses feuilles et racines sont utilisées pour augmenter le volume des urines, contribuant ainsi à soutenir le drainage des voies urinaires et à prévenir la formation des calculs. Disponible sous forme sèche (tisane), ou en extrait fluide, l’ortie est une alliée de choix pour maintenir votre bonne santé rénale.

Contre-indications :⁹  œdème, grossesse

Bouleau

Le bouleau (betula alba, B. pubescens), bel arbre de nos forêts et de nos montagnes, possède de puissantes « propriétés diurétiques »¹¹, bien démontrées par divers auteurs. Il contribue à l’élimination des calculs urinaires par voie naturelle, et participe au traitement des infections urinaires. La ESCOP (Coopération scientifique européenne en phytothérapie) considère que le bouleau favorise « l’irrigation des voies urinaires, […] notamment lors de calcul rénal »¹⁵. La Commission E du ministère de la Santé allemand reconnaît l’utilisation du bouleau comme « thérapeutique de calculs rénaux ¹⁵». L’extrait fluide de Bouleau vous apportera des propriétés anti-inflammatoires et dépuratives. Il participe au soutien de la fonction rénale ; tout en apportant au corps des éléments essentiels à son bon fonctionnement, comme de la vitamine C et des flavonoïdes.

Contre-indications :⁹  œdème consécutif à une insuffisance cardiaque ou rénale

Genévrier

Les baies de genévrier (juniperus communis) bien connues des cuisiniers, possèdent de précieuses vertus médicinales. Elles sont l’un des diurétiques les plus anciennement connus.  Considéré au Moyen Âge comme une panacée, le genévrier n’a cessé d’être loué comme remède universel. Les baies sont un « diurétique efficace, employée dans les calculs biliaires et rénaux »¹⁰. Vous pouvez les utiliser en infusion, (écrasées au mortier) ou en décoction. Néanmoins, utilisées à forte dose et de manière prolongée, elles peuvent être toxiques pour les reins.

Contre-indications :⁹  femmes enceintes, infection des reins, maladie des reins, néphrite, pyélonéphrite, insuffisance rénale, colique néphrétique

Bardane

Grande plante commune de nos bords de chemin dans les régions tempérées de l’hémisphère nord, la réputation de la bardane (arctium lappa) fut considérable au XVe siècle « lorsqu’elle guérit Henri III atteint d’une maladie de la peau¹⁰ ». Si la bardane représente une plante phare du domaine cutané, elle est également utilisée en phytothérapie pour ses vertus diurétiques. Les feuilles et les racines permettent d’augmenter le volume des urines et présentent un effet antiseptique. L’Agence européenne du médicament considère comme « traditionnellement établi » l’usage de la racine de bardane comme « traitement diurétique complémentaire des infections urinaires¹⁷ » En Chine et au Japon, les racines de bardane sont consommées fraîches, comme un légume.

Contre-indications :⁹  colique néphrétique

Plantes anti-inflammatoires

L’inflammation est une réponse naturelle de l’organisme face à une agression externe. Néanmoins, dans nos sociétés modernes, une hygiène de vie sédentaire, une alimentation inadaptée, le stress, la pollution peuvent conduire à des états inflammatoires chroniques et à un système lymphatique saturé. Ces mécanismes peuvent, à terme, impacter la fonction de différents organes, dont les reins, et générer un terrain propice au développement des lithiases. Il est donc recommandé d’agir sur ces facteurs pour préserver votre santé. Favoriser une bonne gestion émotionnelle, pratiquer une activité physique régulière, adopter une alimentation équilibrée, participera à prévenir l’apparition des calculs. Les plantes anti-inflammatoires peuvent être ajoutées à bon escient dans votre quotidien, afin de soutenir l’organisme dans ses capacités de régénération.

Curcuma

Le curcuma (curcumalonga), safran des Indes, est une plante vivace originaire du sud de l’Asie tropicale. Cultivée dans les régions chaudes, l’épice offre une odeur aromatique singulière, légèrement amère. Son principe actif, la curcumine, lui confère des effets anti-inflammatoires remarquables. Associé à du gingembre, son efficacité sera décuplée, car le gingembre augmente l’absorption de la curcumine.

Contre-indications ⁹ : hyperacidité gastrique, occlusion des voies biliaires, ulcères, femmes ayant des problèmes de fertilité

Gingembre

Le gingembre (zingiber officinale), plante native de l’Inde à la Malaisie, épice reine en cuisine asiatique et orientale, possède de nombreux bienfaits pour la santé : Autrefois ; le gingembre était connu comme ayant un « pouvoir protecteur contre la peste »¹⁰. Dorénavant, il est particulièrement recommandé pour ses propriétés anti-inflammatoires, antiseptiques, apéritives, anti-nausées.

Contre-indications :⁹  hémorragie, inflammation cutanée ou ulcération, blocage du cholédoque par des calculs, prises d’anticoagulants ou d’anti-inflammatoires, femmes enceintes, ulcère de l’estomac

Saule blanc

Le saule blanc (salix alba) est un arbre poussant partout dans l’hémisphère nord, dans les terrains frais et humides. Le saule était une des plantes qui dominait la pharmacopée en Babylonie. Considéré comme « l’arbre de la douleur »¹⁰, on utilise ses feuilles ou son écorce pour son action sédative. Il peut être efficace pour soulager vos douleurs.

Contre-indications :⁹  troubles de coagulation, asthme, diabète, traitements par anti-coagulants, déficit de la G6PD

Interactions possibles avec : les anti-coagulants, diurétiques, anti-inflammatoires non-stéroïdiens

Les autres “traitements” naturels contre les calculs rénaux

Augmenter l’apport en citrate

Le citron augmente la quantité de citrates dans l’organisme. Par ses vertus alcalinisantes, il contribue à équilibrer le ph, et donc à prévenir la formation des lithiases.

Les bons gestes pour prévenir les calculs rénaux

Les lithiases rénales peuvent être en partie générées par des modes hygiéno-diététiques inadaptés : alimentation riche en sels, sucres, et protéines animales¹². Aux États-Unis, sa prévalence est encore plus élevée. Si vous souhaitez éviter les récidives, voici quelques indications qui peuvent vous aider.

Bien s’hydrater

Pensez à bien vous hydrater : 2 litres d’eau par jour.

Les besoins hydriques varient selon l’activité physique, la saison et l’âge. Augmenter les apports en période estivale, lors d’une pratique physique intense, (jusqu’à 3 L par jour). Boire suffisamment d’eau contribue à prévenir le risque de calculs.¹¹

Comment savoir si vous vous hydratez suffisamment ? Observez la coloration de vos urines. Si vous avez assez bu, celle-ci est incolore ou jaune pale

Limiter : les apports en alcools, sodas, boissons très sucrées, car ils s’avèrent être des éléments favorisant les phénomènes inflammatoires, de congestion et donc de risque de déséquilibres.

Si l’eau est à privilégier, vous pouvez aussi vous orienter vers d’autres boissons savoureuses : jus de fruit biologique, smoothie, jus de légumes lactofermentés, bouillon. Vous redonnerez ainsi à votre corps et à vos cellules des vitamines, minéraux, très facilement assimilables pour l’organisme et essentiels à son bon fonctionnement !

Réduire la consommation de viandes, de sucres et de sel

Les protéines

Les protéines sont importantes pour la masse musculaire, construire et réparer les tissus du corps. Néanmoins, une alimentation riche en protéines animales majore le risque de développer de nombreuses pathologies dont les calculs de type urique¹³. La présence d’acide gras saturé et d’acide gras trans nuit à la capacité du corps à fonctionner correctement, augmentant l’inflammation. Au contraire, pour l’Académie de nutrition et de diététique « une alimentation végétarienne peut être bénéfique pour la prévention et le traitement de certaines maladies ¹⁶» et est « plus durable pour l’environnement »¹⁶ Une alimentation végétarienne vous apporte des protéines en quantité et qualité nécessaire, ainsi qu’une panacée de fibres, minéraux, vitamines, anti-oxydants. Ces nutriments contribuent à réduire l’inflammation, au maintien d’un ph dans les normes, à neutraliser les radicaux libres : ils préservent et favorisent le maintien d’une bonne santé et vitalité.

À éviter : viande, charcuterie, abats (ils augmentent le taux d’acide urique).

Diversifier la qualité de vos apports protéiques : légumineuses (lentille, haricot rouge, pois chiche), céréales (quinoa), graines (chia, chanvre, sésame), purée (tahin, noix de cajou), algues (spiruline), tempeh

Le sel

L’excès de sel augmente la « natriurèse », soit la quantité de sel dans les urines. Ce mécanisme favorise l’excrétion de calcium dans les urines, et donc augmente le risque de formation de calculs. Il est donc recommandé d’adopter une alimentation légèrement hydrosodée¹¹ notamment pour les personnes qui ont eu des calculs oxalo-calciques.

À éviter : les plats tout préparés, charcuterie, fast-food, l’ajout de sel à vos préparations.

Optez pour : des épices, des mélanges aromatiques (thym, romarin), des graines de sésame torréfiées, bouillon par exemple pour rehausser vos plats

Sucre

Les glucides sont une des principales sources de carburant de l’organisme. Néanmoins, les sucres rapides, ajoutés et transformés sont corrélés à de nombreuses pathologies (diabète, cancer, troubles addictifs, etc). Différentes études⁸ montrent que des apports élevés en sucre ajoutés sont significativement associés à une prévalence plus élevée de calculs rénaux.

À éviter : gâteaux, bonbons, sirops, aliments industriels, sodas, sucres raffinés

Orientez-vous vers : des fruits de saison, biologiques, sirop de datte, fruits séchées (mangue, banane)

Les aliments bénéfiques

Le potassium

Le potassium permet à la fois de réduire l’excrétion de calcium¹⁸, et à la fois de diminuer l’acidité des urines par son action alcalinisante. Il est donc important de veiller à des apports adéquats.

Les sources alimentaires de potassium : pommes de terre bio (avec la peau), avocat, haricots de lima, bananes, pêches, artichaut, courges d’hiver, jus de prunes.

Le calcium
Selon l’Association française d’urologie, « il ne faut ni trop, ni trop peu de calcium¹² ». Les recommandations sont d’un apport de « 800 mg à 1 g ¹²» par jour. Les apports en calcium équilibré d’origine alimentaire exercent un effet protecteur contre les calculs rénaux.

Aliments riches en calcium : algues, poireaux, fruits à coques, eau riche en calcium (Contrexéville, Hépar, Perrier)

Avoir une activité physique régulière

La sédentarité augmente le risque de libération de calcium, par perte de la masse osseuse, et donc favorise l’apparition des calculs¹¹. A contrario, pratiquer une activité physique de manière régulière, renforce et augmente la masse osseuse et représente un facteur protecteur et préventif face au risque de développer des calculs ! De plus, le sport vous apportera énergie et vitalité

Favoriser votre bien-être

Le stress chronique engendre des déséquilibres physiologiques (augmentation du taux de cortisol, états inflammatoires, impact sur le système nerveux). Dans les médecines traditionnelles (ayurvédique, chinoise), le corps – l’âme et l’esprit sont intrinsèquement liés. Cultiver un état d’esprit sain et serein, nourrir de bonnes relations sociales, s’accorder des temps pour explorer votre créativité, vous aligner avec vos aspirations profondes, bien respirer, participera à maintenir votre bonne santé et ainsi à réduire votre stress. Il est extrêmement important et précieux d’agir dans tous les domaines de votre vie, non seulement vous serez heureux, mais en plus de cela, vous offrirez à votre organisme de meilleures conditions de régénération.

Rédactrice : Margot Schmauch – Infirmière phyto-aromathérapeute

Bibliographie

1. https://urologue-paris.fr/calculs-renaux-questions-reponses/
2. https://www.researchgate.net/publication/221732855_Mechanisms_of_Stone_Formation
3. https://urologie-lille.fr/nord-lithiase/regime-des-calculs-dacide-urique
4. https://www.american-hospital.org/pathologie/colique-nephretique-et-calcul-renal
5. https://www.vidal.fr/actualites/30676-lithiase-urinaire-apres-un-premier-calcul-prevenir-la-recidive.html
6. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4064051/
7. https://www.semanticscholar.org/paper/Evaluation-of-the-effects-of-magnesium-supplement-a-Azarfar-Esmaeili/23a98eac4d440171f66fa9326c7631f65bba7bd7
8. https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fnut.2023.1226082/full
9.  Guide des contre-indications, Michel Dubray. Édition Lucien Souny paru en 2018
10. Le petit Larousse des plantes qui guérissent, Gérard Debuigne (médecin et spécialisé en phytothérapie et nutrition), François Couplan (ethnobotaniste, spécialiste des utilisations traditionnelles des plantes sauvages et cultivées). Édition Larousse, 2013, 2016
11. Cours de phytothérapie de l’École Plantasanté, Docteur Busser. 2019
12. https://www.urofrance.org/wp-content/uploads/2021/12/hygieno-dietetique-calculs-1.pdf
13. https://cliniquejacques-cartier.ca/clinique-content/uploads/2018/04/Alimentation-et-calcul-rénaux_2018-2.pdf
14. https://www.vidal.fr/parapharmacie/phytotherapie-plantes/ortie-dioique-urtica-dioica.html
15. https://www.vidal.fr/parapharmacie/phytotherapie-plantes/bouleau-betula-alba.html
16. https://www.vegetarisme.fr/wp-content/uploads/2017/02/Vegetarisme-Position-2016-AND-version-francaise-1.pdf
17. https://www.vidal.fr/parapharmacie/phytotherapie-plantes/bardane-arctium-lappa.html
18. https://www.thierrysouccar.com/sante/info/prevenir-et-traiter-les-calculs-renaux-1057