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Mycose vulvaire : les “traitements” naturels

Photo d'extrait de pépins de pamplemousse, traditionnellement utilisé comme traitement naturel contre les mycoses vulvaires.

Qu’est-ce qu’une mycose vulvaire ?

Une mycose vulvaire, ou plus largement une mycose génitale (qui englobe la mycose vulvaire et la mycose vaginale), est une infection due à un champignon microscopique. Ces champignons sont naturellement présents sur la peau, les poils, les ongles, toutes les muqueuses (génitale, intestinale, respiratoire …). Lorsque le terrain de la personne est sain, équilibré, les champignons non pathogènes s’équilibrent avec les champignons pathogènes, tout comme le font les bactéries, notamment dans les intestins (les fameux « probiotiques »).

On comprend donc aisément qu’une mycose vulvaire est contagieuse et qu’il conviendra de prendre les dispositions de protection nécessaires en cas de contamination ou même simplement de suspicion.

Un terrain déséquilibré par manque ou excès d’hygiène, une humidité excessive, une acidification due à une mauvaise alimentation ou une mauvaise digestion, la prise de certains médicaments (certains antibiotiques et certaines pilules contraceptives notamment) ou encore les règles… peuvent être à l’origine de la rupture de cet équilibre et causer la prolifération des pathogènes.

La prolifération de champignon microscopique la plus courante est celle au Candida Albicans, qui est en fait une levure. Celle-ci peut proliférer dans les intestins, la zone génitale, la bouche… et causer des poussées d’infections fongiques à répétition, qui demanderont un traitement de terrain.

Quels sont les symptômes d’une mycose vulvaire ?

Les symptômes les plus courants sont des démangeaisons et/ou brûlures, qui peuvent être assez intenses, avec des écoulements de type leucorrhées (« pertes blanches »). Si l’odeur de ces écoulements est désagréable, et/ou si ces pertes prennent toute autre couleur que le blanc (jaunâtre ou verdâtre), nous vous conseillons de rapidement consulter votre médecin.

Les traitements classiques consistent à appliquer une crème antifongique ou des ovules ; attention à ces produits, car s’ils sont efficaces à court terme, ils peuvent affaiblir votre réaction immunitaire, les bactéries s’y adaptant !

Quelles sont les plantes contre les mycoses vulvaires ?

Extrait de pépins de pamplemousse

C’est un antifongique naturel très répandu et facile à trouver et à utiliser. On peut l’utiliser par voie interne, à raison de 20 à 30 gouttes 3 fois par jour (attention à la bonne qualité et concentration du produit, faites-vous conseiller), mais aussi en local, sur la vulve ou dans le vagin. Pour cette dernière utilisation, on le diluera légèrement et on utilisera quelques gouttes (environ 5) à appliquer localement. Il vaut mieux faire une application régulière (plusieurs fois par jour) d’une petite quantité, plutôt qu’une seule fois par jour, à des quantités plus importantes.

Pour cette application locale, vous pouvez aussi utiliser un tampon hygiénique que vous imbiberez de 5 gouttes d’extrait de pépins de pamplemousse. Ne laissez pas plus de 3 heures en place.

Il est aussi possible de faire fondre doucement une cuiller à café d’huile de coco (naturellement anti-levure donc antifongique et bactérien), dans laquelle on ajoute éventuellement 2 gouttes d’huile essentielle d’arbre à thé (testez avant cela votre tolérance sur une très petite partie de la muqueuse vulvaire avant de l’insérer dans le vagin).

Les autres plantes et traitements naturels contre les mycoses vulvaires

Propolis

La propolis est un anti-infectieux puissant et polyvalent. Elle présente également des propriétés anti-inflammatoires, très utiles en cas de poussée infectieuse.

extrait de propolis

Extrait de Propolis

Aide à renforcer l'immunité et à lutter contre les affections de la sphère ORL (rhume, sinusite, rhinite,...
17.80

Echinacée

L’échinacée présente des propriétés sensiblement similaires à la propolis ; originaire d’Amérique du Nord, elle est utilisée localement pour soulager les mycoses vaginales.

Extrait d’Echinacée

Contribue à soutenir les défenses naturelles et à lutter contre les agressions de la sphère respiratoire.
11.95

Aloe vera

Le gel de l’Aloès (ou aloe vera) est très apaisant en cas de prurit (démangeaisons) mais il présente également des propriétés antifongiques et antibactériennes.

Les huiles essentielles antifongiques

Les huiles essentielles de lavande fine, géranium bourbon, thym à linalol, lemongrass, arbre à thé (tea tree), diluées dans un gel pur d’aloe vera, viendront traiter l’infection en local et apaiser les éventuelles démangeaisons. Il faudra toujours associer ce traitement local par un traitement par voie orale, avec des huiles essentielles plus puissantes que l’on pourra prendre sous forme d’oléocapsules ou gélules gastrorésistantes : origan compact ou kaliteri, romarin à cinéole …. Suivant votre propre sensibilité.

On peut également confectionner (ou faire confectionner par le pharmacien) des ovules aromatiques antifongiques, à base de lavande fine, tea tree, géranium bourbon, lemongrass.

Ne pratiquez pas d’auto-administration, faites-vous conseiller pour cette administration et application d’huiles essentielles.

Ail, olivier

Ces deux plantes, également utilisables en cuisine, contribuent à l’équilibre microbien dans les intestins, présentent des propriétés antifongiques, anti-inflammatoires et immunomodulantes, grâce notamment à l’un de ses principes actifs : l’allicine. On privilégiera les compléments alimentaires titrés en allicine afin de s’assurer les meilleures chances de guérison. L’ail dans la cuisine au quotidien sera un excellent geste de prévention.

extrait d'olivier

Extrait d’Olivier

Soutient en cas d'hypertension artérielle légère, de troubles circulatoires ou de troubles métaboliques.
11.95

Quelles sont les solutions naturelles (hors plantes) contre les mycoses vulvaires ?

Il faut avant tout rééquilibrer le terrain avec une alimentation saine, une digestion facile, une bonne gestion du stress, et un bon équilibre acido-basique.

Alimentation

Il conviendra de diminuer le plus possible le gluten et les produits laitiers de vache, réputés comme favorisant l’inflammation et affaiblissant le système immunitaire.

Par ailleurs, les champignons proliférant sur un milieu sucré, il faudra, durant toute la période de traitement d’une poussée, mais aussi en prévention de récidive, limiter au maximum sa consommation de produits sources de glucides :

  • Les produits sucrés sous toutes leurs formes bien entendu : gâteaux, chocolat, miel, confiture, jus de fruits… on pourra éventuellement consommer un fruit par jour, cru et avec la peau, en collation.
  • L’alcool est idéalement à proscrire, en particulier la bière. N’oublions pas que l’alcool, c’est avant tout… du sucre.
  • Les produits laitiers, même de chèvre ou de brebis, sont également sources de glucides. On privilégiera les fromages à pâte dure, avec parcimonie, selon sa propre tolérance.
  • Les produits au goût non sucré, mais sources de sucres malgré tout : pain, pâtes, riz, semoule, etc. On privilégiera les légumes secs (lentilles, pois chiches …) mais également si l’on souhaite consommer des céréales, leur forme complète : pain complet, riz complet…

L’huile de coco présente des propriétés anti-mycotiques, on pourra donc l’utiliser (sans excès) pour la cuisson.

Vitamine D

Très connue pour lutter contre tout type d’infection et stimuler l’immunité, on veillera à avoir un taux sérique de vitamine D suffisant, faute de quoi il faudra se supplémenter, idéalement à doses physiologiques quotidiennes (2000 à 5000 UI par jour pendant un repas).

vitamine d3 2000ui

Vitamine D3 (2000 UI)

La vitamine D participe au bon fonctionnement du système immunitaire et au maintien de la santé osseuse.
13.25

Probiotiques

Des bactéries bien choisies permettront de rééquilibrer le microbiote. Il en existe de nombreuses, faites-vous conseiller pour choisir le bon produit. Voici quelques exemples de souches reconnues efficaces contre la candidose : Lactobacillus helveticus LA401 candisis ou LAFTIL10, Lactobacillus crispatus LMG12005, Lactobacillus fermentum LF10, Lactobacillus acidophilus LA02.

Inulac

Participe à une flore intestinale en bonne santé et à une digestion apaisée. À base de ferments lactiques...
14.95

Vitamine C

Tout comme la vitamine D, la vitamine C permet de maintenir le système immunitaire à son meilleur niveau ; cette vitamine présente également l’avantage d’être antioxydante et ainsi, de lutter contre le stress oxydatif généré par les infections à répétition. On prendra soin de choisir des sources naturelles et non acidifiantes : dans l’alimentation, les fruits et légumes frais (la vitamine C étant sensible à la lumière et la chaleur) permettent un apport régulier. En cas de besoin accru, une complémentation sous forme acérola par exemple permet de ne pas acidifier l’organisme.

Zinc

Tout comme la vitamine D, le zinc est un minéral connu pour stimuler l’activité immunitaire. Il est également connu pour son action positive dans tous les problèmes de peau et de muqueuses. Le zinc se prend sous forme de complément alimentaire (citrate de zinc par exemple ; attention aux formes acidifiantes), on le trouve aussi dans l’alimentation et notamment, dans les produits animaux (huitres, veau, bœuf, œufs) mais aussi végétaux : cacao, noix de cajou, lentilles, céréales complètes.

Voici de nombreux conseils pour vous aider à vous débarrasser des mycoses vulvaires ou vaginales. Choisissez ceux qui vous conviennent le mieux ! N’hésitez pas à vous faire conseiller par votre pharmacien, naturopathe ou phyto-aromathérapeute pour cela.

Yaourt

Eh oui, les yaourts peuvent aussi s’avérer efficaces, que ce soit par voie externe ou en application locale. Choisissez des yaourts riches en Lactobacillus acidophilus, consommez-en un à deux par jour en prévention de récidives. En application locale, des études ont montré qu’un mélange de yaourt et de miel (idéalement miel de thym, de romarin, de manuka) permettent de soulager efficacement certains symptômes.

Équilibre acido-basique

Les champignons et levures tendant à proliférer sur terrain acide, il convient de surveiller et contrer une éventuelle acidose (à contrôler au moyen de bandelettes urinaires précises, variant de 0,3 en 0,3 sur l’échelle logarithmique, allant de 5,0 à 7,4). Le cas échéant, on corrigera ponctuellement cette acidose au moyen d’un apport massif de minéraux alcalins comme le magnésium, le potassium, sous forme de malate, taurinate ou citrate. Le calcium est également un minéral alcalin.

Anne-Lise Collet – Naturopathe et nutritionniste – www.choisir-naturo.fr

Toilette intime

Pour la toilette intime, procédez si possible pendant la phase aigüe à une toilette avec une base moussante dont le pH est supérieur à 7, pour la même raison que ci-avant. Ce milieu alcalin ralentira la prolifération de la mycose.

En-dehors des crises, il n’est pas nécessaire de nettoyer autrement qu’à l’eau (on évite le savon et surtout, les gels intimes du commerce qui risquent de déséquilibrer la flore vaginale).

Lingerie et protections périodiques

Optez pour des matières naturelles comme du coton et du lin, qui absorbent la transpiration. Bannissez les matières synthétiques et l’été, évitez de rester trop longtemps dans votre maillot mouillé !

Pour les protections périodiques, utilisez plutôt des culottes menstruelles en coton, évitez les serviettes hygiéniques classiques ou les tampons.

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