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Maladie de Lyme : quels sont les “traitements” naturels ?

une tique sur une feuille

La maladie de Lyme est transmise par la morsure d’une tique. Cette maladie est très peu connue et se confond souvent avec d’autres pathologies. Retrouvez au travers cet article des aides naturelles en cas de maladie de Lyme. Toutefois, il est conseillé d’effectuer un suivi par un professionnel de santé.

Nos produits pour accompagner la maladie de Lyme

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Contribue à soutenir les défenses naturelles et à lutter contre les agressions de la sphère respiratoire.
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Participe à une flore intestinale en bonne santé et à une digestion apaisée. À base de ferments lactiques...
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Détoxication hépatique en profondeur. À base de jus concentré de radis noir et d'extrait d’artichaut.
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Qu’est-ce que la maladie de Lyme ?

La maladie de Lyme est causée par la morsure d’une tique (on parle bien de morsure et pas de piqûre de tique). La tique est un type d’acarien, qu’il faut retirer très rapidement une fois rentrée dans la peau, car elle peut transmettre la borréliose, entre autres, une bactérie responsable de la maladie de Lyme.

La maladie de Lyme est donc une maladie bactérienne, et se traite par antibiothérapie (médicaments ou huiles essentielles). Cependant, les borrélies possèdent des caractéristiques qui leur permettent de se dissimuler du système immunitaire de la personne infectée et des antibiotiques si la durée de traitement est insuffisante. Ceci pourrait expliquer pourquoi cette infection peut devenir chronique, récidivante et donne parfois lieu à des complications articulaires, cardiaques ou neurologiques de sévérité variable.

Les risques de contracter la maladie de Lyme à la suite d’une morsure de tique dépendent du type de tique, de l’endroit où l’on est au moment de la piqûre et de la durée pendant laquelle la tique est restée dans le corps.

À savoir : les tiques à pattes noires doivent rester attachées au corps durant 36 à 48 heures pour transmettre la maladie de Lyme à l’homme (ou à l’animal, les chiens étant particulièrement vulnérables).

Il existe également des co-infections à la maladie de Lyme, causées par d’autres pathogènes véhiculés par les tiques, par exemple la fièvre boutonneuse (rickettsiose) ou la babésiose. Enfin, pour complexifier encore les choses, il existe plusieurs types de borrélioses, suivant le continent (américain ou européen) et les organes touchés (articulations, nerfs, peau et muqueuses …)

L’objet de cet article n’est pas de faire un exposé complet sur la maladie de Lyme, mais de vous aider à la comprendre et à l’accompagner si vous pensez être positif.

Quels sont les symptômes de la maladie de Lyme ?

Les symptômes sont très variés, on prénomme en effet la maladie de Lyme la « grande imitatrice ».

En dehors de l’atteinte cutanée caractéristique en forme d’anneau (appelée « érythème migrant ») et de certains symptômes neurologiques, les manifestations de la maladie sont polymorphes, et ne sont pas spécifiques. Ils ne permettent pas d’orienter facilement le diagnostic vers une borréliose, et les malades souffrent parfois pendant des mois, voire des années, sans connaitre l’origine de leur mal et sans prise en charge adéquate.

Même correctement traités, en partie en raison de la surréaction inflammatoire de l’organisme, les malades continuent à souffrir de symptômes tels que : grande fatigue, douleurs musculaires et articulaires, insomnies… pendant des semaines, des mois … voire des années.

Voici quelques exemples de symptômes classiquement rencontrés :

  • Douleurs articulaires
  • Grande fatigue
  • Cerveau embrumé
  • Problèmes digestifs
  • Troubles hormonaux
  • Allergies
  • Problèmes de peau

Les symptômes peuvent se manifester de 3 à 30 jours après la morsure et peuvent être très variés, selon le stade de l’infection. Dans certains cas, ils peuvent apparaître des mois après la morsure.

Comment savoir si l’on est atteint ?

La maladie est très difficile à diagnostiquer, car les tests sérologiques peuvent s’avérer négatifs alors même qu’il y a eu une morsure constatée, un érythème migrant …. D’autres co-infections peuvent également se manifester et compliquer à la fois le diagnostic et le traitement.

Les tests sanguins sont plus fiables quelques semaines après l’infection initiale, lorsque des anticorps sont présents. Votre médecin pourra vous prescrire les tests suivants :

  • ELISA (enzyme-linked immunosorbent assay) : c’est un test utilisé pour détecter les anticorps contre la bactérie B. burgdorferi.
  • Le Western blot peut être utilisé pour confirmer un test ELISA positif. Il vérifie la présence d’anticorps dirigés contre des protéines spécifiques de B. burgdorferi.
  • La réaction en chaîne de la polymérase (PCR) est utilisée pour évaluer les personnes souffrant d’arthrite de Lyme persistante ou de symptômes du système nerveux. Il est effectué sur le liquide articulaire ou le liquide céphalorachidien.

Dans tous les cas, faites-vous accompagner par un thérapeute compétent.

L’hygiène de vie pour accompagner la maladie de Lyme

Afin de combattre cette infection bactérienne, il convient d’avoir une hygiène de vie la plus saine possible, au sens naturopathique du terme : une alimentation équilibrée et anti-inflammatoire, riche en aliments « vivants », de saison : des fruits et légumes frais de saison à chaque repas, une alimentation peu transformée, peu sucrée, pauvre en viande rouge et charcuteries, riche en fibres (céréales complètes, légumineuses) et en acides gras essentiels (poissons gras, huile de colza ou de noix, graines de chanvre et lin …). On peut par exemple s’inspirer des habitudes alimentaires méditerranéennes.

On prendra également un soin particulier à ménager un sommeil suffisant, à bien gérer son stress, à pratiquer autant que faire se peut une activité physique régulière en plein air.

Pour la gestion du sommeil et du stress, n’hésitez pas à visionner notre webinaire sur le sujet ainsi que nos articles sur notre blog !

Les plantes et la micronutrition pour accompagner la maladie de Lyme

Voici les composés antibiotiques classiquement utilisés (en plus des huiles essentielles décrites ci-après) :

L’extrait de pépins de pamplemousse

C’est un antiseptique à large spectre, qui permet la prise en charge de nombreuses maladies infectieuses, et la lutte contre les mycoses (type candida albicans) et parasites. Choisissez-le de qualité (vérifiez la teneur en bioflavonoïdes). Faites des pauses d’une semaine par mois.

L’argent colloïdal

Il est connu pour ses propriétés antibactériennes, antifongiques et antivirales. On le choisira avec une qualité de 20 ppm idéalement et on le prendra sous forme de cures de 20 jours par mois maximum. Cette cure peut se cumuler avec la cure précédente.

Il convient bien entendu de soutenir l’immunité, voici donc quelques conseils :

L’échinacée

Fleurs d'Échinacée

L’échinacée, en extrait fluide, est une plante de référence pour stimuler et moduler l’immunité. Son action anti-infectieuse est largement documentée, sur de nombreuses bactéries, virus et champignons. Elle possède également des propriétés anti-inflammatoires.

Notre extrait fluide d'échinacée

Extrait d’Echinacée

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La propolis

propolis

La propolis est un outil naturel que les abeilles utilisent depuis toujours pour protéger leur ruche et leur reine d’agressions diverses : germes pathogènes, bactéries, virus et champignons, insectes parasites… Les principes actifs de la propolis sont, outre sa richesse en vitamines et oligo-éléments, dans les bioflavonoïdes qu’elle contient. Ce sont des molécules de la famille des polyphénols, qui stimulent le système immunitaire, l’activité enzymatique, et protègent les cellules du stress oxydatif, responsable du vieillissement prématuré des tissus. Les bioflavonoïdes ont également des propriétés anti-bactériennes, anti-virales et antifongiques. Ainsi, la propolis sous forme d’extrait fluide a toute sa place dans la lutte contre la maladie de lyme.

Notre extrait fluide de propolis

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Extrait de Propolis

Aide à renforcer l'immunité et à lutter contre les affections de la sphère ORL (rhume, sinusite, rhinite,...
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Les probiotiques

On pourra également stimuler son système immunitaire par la prise de probiotiques bien choisis (notamment de la famille des Reuteri). Pour prendre soin de son microbiote, il conviendra d’apporter des fibres en quantité suffisante (ce que l’on appelle les prébiotiques) ainsi que la glutamine et cofacteurs en cas de perméabilité intestinale.

Inulac

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Le lapacho pau d’arco

Une autre plante peut également s’avérer très utile : le lapacho pau d’arco, dont on utilise l’écorce depuis toujours en médecine traditionnelle amérindienne. Cette écorce de couleur rouge est très riche en sels minéraux, oligo-éléments et en alcaloïdes ; ce qui lui confère de puissantes propriétés antiseptiques et antifongiques.

Notre produit à base de lapacho pau d'arco

La vitamine D

Bien entendu, le soutien du système immunitaire passe par un taux sanguin de vitamine D suffisant. Après dosage, si celui-ci s’avère trop bas, une campagne de prise quotidienne à raison de 2000 à 4000 UI par jour sera indispensable.

Notre Vitamine D3

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Vitamine D3 (2000 UI)

La vitamine D participe au bon fonctionnement du système immunitaire et au maintien de la santé osseuse.
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Pour compléter ces actifs immunostimulants, on conseillera également selon les situations :

Des plantes drainantes et détoxifiantes, comme le chardon marie, l’artichaut, le pissenlit, la camomille romaine, le curcuma, le romarin ou le desmodium. Un foie sain permettra en effet de drainer au mieux les toxines générées par l’infection.

Du fer sous forme de bisglycinate idéalement, si votre prise de sang (ferritine) montre une carence. En effet, un taux trop bas de ferritine limitera la réponse immunitaire de l’organisme.

Si vous êtes dans une période nerveusement difficile, vous pourrez soutenir votre organisme avec du magnésium (bisglycinate, taurinate, citrate), des omégas 3 (par exemple de l’huile de foie de morue, qui contient également de la vitamine D), un complexe de vitamines B.

Enfin, toujours selon votre propre situation, il faudra peut-être recourir à des antioxydants : vitamines C et E, bêta-carotènesn zinc, sélénium, L-glutathion.

Les huiles essentielles efficaces

Faites-vus conseiller par un médecin ou thérapeute formé aux huiles essentielles, qui saura vous conseiller sur les huiles essentielles les plus adaptées à votre situation et votre seuil de tolérance.

Néanmoins, voici les huiles essentielles qui sont couramment utilisées dans l’accompagnement de la maladie de Lyme :

Les huiles essentielles In Vitro

In vitro : origanum compactum (origan compact) ou origanum vulgare va kaliteri (origan kaliteri) (cette dernière étant plus facile à utiliser sur le long terme).

On peut également recourir aux huiles suivantes, efficaces même à faible dilution (1%) : cinnamomum verum (cannelle de Ceylan écorce), syzygium aromaticum (clou de girofle), cymbopogon winterianus (citronnelle de Java).

Enfin, l’huile essentielle de romarin à verbénone (rosmarinus officinalis CT verbénone) sera efficace à des dilutions de 20%.

Les huiles essentielles cliniques

Voici deux grandes familles d’huiles essentielles dont l’efficacité a été montrée cliniquement :

  • Les huiles essentielles à monoterpénols comme : le thym à linalol (thymus vulgaris CT linalol), le niaouli (melaleuca quinquinervia), le teat tree (melaleuca alternifolia) ou le palmarosa (cymbopogon martinii).
  • Les huiles essentielles à phénols et cinnamaldéhydes : origanum compactum (origan compact), cinnamomum verum (cannelle de Ceylan écorce), syzygium aromaticum (clou de girofle).

On les manipule avec beaucoup plus de précautions que les huiles essentielles à monoterpénols, prudence ! Faites-vous conseiller par un thérapeute formé aux huiles essentielles.

Les huiles essentielles pour stimuler le système immunitaire

Pour remonter le système immunitaire (afin de combattre la bactérie) : les huiles essentielles d’épinette noire (picea mariana), de ravintsara (cannamomum camphora CT cineole), d’eucalyptus radié (eucalyptus radiata) seront recommandées.

Les huiles essentielles pour participer au drainage

Les huiles essentielles de drainage : elles sont indispensables si l’on a recours à un traitement aromatique sur le long terme. Par exemple : citron (citrus limon), livèche (levisticum officinalis), ledon du Groënland (ledum groenlandicum).

Bien entendu, ne restez pas seul face à la maladie. Faites-vous conseiller par un médecin ou un thérapeute qui saura vous aiguiller vers les produits les plus adaptés à votre situation. Et gardez espoir, car cela fait partie de la guérison !

Anne-Lise Collet
Naturopathe et nutritionniste à Rosheim (67)
www.choisir-naturo.fr

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