Cart 0
Plan : cliquez sur une rubrique ci-dessous pour y accéder directement. Pour remonter en haut de l’article et revenir au plan, cliquez sur la flèche verte en bas à droite de votre écran.
- Ginkgo (Ginkgo biloba)
- Marron d’Inde (Aesculus hippocastanum)
- Vigne rouge (Vitis vinifera)
- Hamamélis (Hamamelis virginiana)
- Fragon petit houx (Ruscus aculeatus)
- Cassis (Ribes nigrum)
- Gingembre (Zingiber officinale)
- Ail (Allium sativum)
- Curcuma (Curcuma longa)
- Romarin (Rosmarinus officinalis)
- Mélilot (Melilotus officinalis)
- Cyprès (Cupressus sempervirens)
- Olivier (Olea europaea)
- Sauge (Salvia officinalis)
- Bouleau (Betula pendula)
Comment favoriser une bonne circulation sanguine par l’hygiène de vie ?
Comment favoriser une bonne circulation sanguine par l’alimentation ?
Si vous avez des problèmes de circulation sanguine, il est bon de connaître les méthodes naturelles qui peuvent vous soulager. Il existe en phytothérapie plusieurs plantes dites « veinotoniques », c’est à dire capables de stimuler la circulation veineuse. La prévention passe aussi par de bonnes habitudes d’hygiène de vie et alimentaire à adopter dès maintenant.
L’insuffisance veineuse chronique (IVC) c’est quoi exactement ? Il s’agit, selon l’ELSAN, « d’une affection courante qui […] se caractérise par une incapacité des veines à assurer un retour sanguin efficace vers le cœur, ce qui entraîne une accumulation de sang dans les membres inférieurs. »
Pour les personnes qui ont l’un des symptômes suivants : sensation de jambes lourdes, extrémités froides, fourmillements ou engourdissements des membres, pieds et mains froid(e)s, jambes ou chevilles gonflées, il est possible que vous présentiez des petits troubles de la circulation sanguine. N’hésitez pas à contacter votre médecin pour en savoir plus à ce sujet.
Nous vous présentons aujourd’hui quatorze plantes médicinales qui peuvent vous aider, dont voici les bienfaits.
Les plantes médicinales
1. Ginkgo (Ginkgo biloba)
Le Ginkgo est un arbre chinois ancien, utilisé comme remède traditionnel depuis des millénaires, cultivé et considéré comme sacré pour ses vertus bénéfiques pour la santé. Les feuilles, contenant des glycosides flavonoïdes, des diterpènes et des ginkgolides sont idéales pour favoriser une bonne circulation veineuse.
Ginkgo et les troubles vasculaires
Des études scientifiques cliniques ont démontré que les extraits de Ginkgo présentent un intérêt thérapeutique pour soulager les troubles de la circulation sanguine cérébrale et oculaire, ainsi que les troubles vasculaires périphériques, grâce aux propriétés antioxydantes et stimulatrices de la circulation cérébrale et périphérique de la plante.
Ginkgo biloba et prévention de la thrombose
D’autre part, utilisé pour la prévention et le traitement des thromboses et des maladies vasculaires, l’extrait de Ginkgo biloba offre une activité antithrombotique pertinente et prévient ainsi la formation de caillot. En effet, la plante par son action anticoagulante et vasodilatatrice, présente un effet protecteur sur la paroi des vaisseaux sanguins.
Autres indications du Ginkgo pour la circulation sanguine :
- En cas de mauvaise circulation sanguine veineuse et artérielle
- De varices
- De jambes lourdes
- D’hémorroïdes
Contre-indications et précaution d’usage du Ginkgo Biloba :
- Ne pas prendre en même temps que des traitements anticoagulants sans avis médical car la plante potentialise les effets du traitement
- En cas de traitement antidépresseur, il est déconseillé d’utiliser la plante
- Ne pas utiliser chez les femmes enceintes et allaitantes
- Certains la déconseillent aux enfants de moins de 2 ans
- Eviter la en cas d’intervention chirurgicale programmée, pour les hémophiles, ou problèmes de saignements (règles hémorragiques)
- Ne pas prendre en même temps que les plantes vasoconstrictrices (Vigne rouge ou Marron d’Inde car leur action est antagoniste et peut ralentir leurs effets)
2. Marron d’Inde (Aesculus hippocastanum)
Utilisé depuis l’Antiquité pour traiter diverses pathologies, le Marronnier d’Inde est un arbre populaire originaire d’Europe du Sud Est, connu pour ses précieux composés bioactifs contenus dans les graines tels que les flavonoïdes (des polyphénols, des glycosides de saponine triterpénoïdes, escine).
Marron d’Inde, congestion veineuse liée aux ulcères de jambes, aux hématomes et aux phlébites
Grâce à ses constituants, le Marron d’Inde est préconisé en phytothérapie pour la prévention et le traitement de diverses affections, dont l’efficacité a été décrite dans des publications scientifiques pour la congestion veineuse liée aux ulcères de jambes, aux hématomes et aux phlébites ; offrant ainsi une alternative intéressante pour améliorer la qualité de vie.
Marron d’Inde, mauvaise circulation sanguine
Selon une étude scientifique, l’efficacité de plusieurs extraits botaniques de Marron d’Inde ont mis en évidence leurs capacités à améliorer la circulation sanguine, ainsi que le tonus vasculaire. Vous pouvez utiliser la plante en cas de mauvaise circulation sanguine qui participera à stimuler l’afflux sanguin.
Marron d’Inde, varices et hémorroïdes
Une supplémentation orale à base de Marron d’Inde, en synergie avec d’autres plantes est un moyen efficace de prévention pour les complications longues des varices et des hémorroïdes.
Marron d’Inde et ses autres bienfaits
- Grâce à ses phyto-constituants essentiels, le Marron d’Inde est également utilisé en phytothérapie pour soulager les jambes lourdes et les petits hématomes.
- Stimulant la microcirculation veineuse, il est également utile en cas de
- Décongestionnant, il contribue à soulager les douleurs menstruelles.
Contre-indications et précaution d’usage du Marron d’Inde
- Ne pas utiliser chez la femme enceinte et allaitante sans avis médical ni chez l’enfant
- A éviter en cas d’insuffisance rénale
- Consultez votre médecin en cas de traitement concomitant avec des anticoagulants et fluidifiants sanguins
3. Vigne rouge (Vitis vinifera)
Plante très anciennement connue, la Vigne Rouge était traditionnellement employée en médecine populaire.
Ses pépins, la pelure de raisins ainsi que ses feuilles sont utilisés pour soulager les symptômes de l’insuffisance veineuse : jambes lourdes, fragilités capillaires, varices et hémorroïdes.
Les pépins de vigne rouge contiennent des substances de la famille des tanins (soit des oligo-proanthocyanidines, polyphénols et resveratrol), qui ont des propriétés antioxydantes – c’est-à-dire capables de lutter contre l’oxydation des cellules. Le resvératrol, a d’ailleurs fait l’objet de nombreuses recherches scientifiques dans le traitement de diverses pathologies chroniques.
Ces composés actifs sont utiles en cas de problèmes circulatoires et soulagent la sensation de jambes lourdes. Des recherches sont menées quant à leur rôle dans la prévention des maladies cardiovasculaires ainsi que dans la prise en charge des œdèmes post-opératoires.
Vigne rouge et ralentissement du vieillissement
La peau des raisins noirs de cépages est, elle aussi, riche en resvératrol, une substance active ayant montré une puissante activité antioxydante. Ce composé a mis en évidence sa capacité à ralentir le vieillissement chez certains animaux. C’est pourquoi la plante est conseillée pour prévenir les signes du vieillissement chez l’homme (notamment les taches de vieillesse, le relâchement et le ternissement de la peau)
Vigne rouge et insuffisance veineuse chronique légère
Différentes études dont deux essais cliniques sur 300 personnes ainsi qu’une de plus grande envergure (sur 4500 personnes) a mis en évidence l’efficacité des extraits de feuilles et de pépins de vigne rouge dans le traitement des symptômes de l’insuffisance veineuse, permettant une amélioration significative des symptômes.
Contre-indications et précaution d’usage
- Ne pas utiliser pendant la grossesse ou l’allaitement
- Ne pas combiner avec des traitements fluidifiants sanguins, anticoagulants (warfarin, coumadin, aspirine) ou antiplaquettaires (aspirine)
- Ne pas combiner avec les plantes ayant un effet anticoagulant (ail, ginseng, mélilot, saule, etc) ou antiplaquettaires (ginkgo, ail, ginseng, éleuthérocoque)
- Utilisation possible à partir de 12 ans
4. Hamamélis (Hamamelis virginiana)
Originaire d’Amérique du Nord, l’Hamamélis est un arbuste dorénavant cultivé en Europe, bien connu dans son utilisation populaire pour contribuer à améliorer la circulation sanguine. Classé dans la famille des veinotoniques, l’Hamamélis est utile pour augmenter la tonicité des parois veineuses. Ses feuilles, riches en tanins et en flavonoïdes lui confèrent des propriétés vasculoprotectrices, c’est-à-dire qu’elles protégeraient l’intégrité de la paroi des vaisseaux sanguins. De ce fait, l’Hamamélis est indiqué pour soulager l’insuffisance veineuse (varices, hémorroïdes, jambes lourdes), et peut être également employé en cas de crampes, petites blessures, escarres et rougeurs.
L’hamamélis et les varices, les hémorroïdes et la sensation de jambes lourdes
L’ESCOP (La Coopération scientifique européenne en phytothérapie) reconnaît l’usage de la plante sous forme orale, « pour soulager les symptômes en lien avec les varices, les hémorroïdes et la sensation de jambes lourdes ».
D’autre part, des études ont démontré que la supplémentation d’hamamélis en combinaison avec d’autres plantes peut être aussi employée en prévention des complications des varices et des hémorroïdes.
Contre-indications et précaution d’usage sur l’extrait d’Hamamélis
- Peut potentialiser les effets en cas des traitements suivants : héparine, anticoagulants, anti-agrégants plaquettaires, et favoriser l’apparition d’hémorragies. Demandez un avis médical
- L’utilisation chez les femmes enceintes est déconseillée
- Les effets de tanins peuvent s’ajouter à celui d’autres plantes riches en tanins (Marron d’Inde, Vigne rouge…)
5. Fragon petit houx (Ruscus aculeatus)
Le Fragon, aussi appelé « Petit Houx » est un arbuste utilisé depuis l’Antiquité pour ses propriétés médicinales. Grâce à ses phyto-constituants essentiels (flavonoïdes : ruscogénine, néoruscogénine, ruscine) contenus dans son rhizome, le Fragon possèderait des propriétés vasoconstrictrices et vasculoprotectrices, c’est-à-dire qu’il contribuerait à la protection des vaisseaux sanguins. De ce fait, le rhizome est employé en phytothérapie pour soulager diverses affections liées aux problèmes de circulation veineuse, notamment l’insuffisance veineuse, la sensation de jambes lourdes, les hémorroïdes.
Des études concluantes portées sur les extraits de petit-houx ont mis en évidence la capacité de la plante à réduire les symptômes de l’insuffisance veineuse, en particulier la sensation de jambes lourdes. Une étude clinique présente également une éventuelle efficacité pour soulager les gonflements (lymphœdèmes).
Contre-indications et précaution d’usage du petit-houx
- En cas d’hypertension artérielle, demandez un avis médical
- En cas de traitements contre l’hypertension ou contre le rhume(vasoconstricteurs), un avis médical est requis
- Le petit-houx pourrait également s’opposer aux plantes ayant un effet vasodilatateur. Leur association est déconseillée
- Déconseillé pendant la grossesse et l’allaitement, tout du moins sans avis médical préalable
- N’a pas d’usage chez les enfants
- L’effet de la plante pourrait s’ajouter aux effets des plantes aux actions vasoconstrictrices (comme le Cyprès, le Marronnier d’Inde, la Vigne rouge) et pourrait contrarier les plantes ou les traitements aux effets vasodilatateurs (Ginseng)
-22%
6. Cassis (Ribes nigrum)
Le Cassis, arbrisseau emblématique natif d’Europe et d’Asie, est à la fois connu pour les propriétés médicinales que renferment ses feuilles et ses baies, et pour son usage culinaire. Les baies noires, riches en anthocyanosides lui confèrent des propriétés proches de celles de la vitamine P, soit bénéfiques pour la protection des vaisseaux sanguins. Elles sont couramment utilisées pour soulager les problèmes d’insuffisances veineuses et les jambes lourdes.
Contre-indications et précaution d’usage du cassis
- Pour les personnes qui souffrent d’insuffisance cardiaque ou rénale, demandez un avis médical
- Interactions possibles avec les plantes et les médicaments diurétiques
- Déconseillé pendant la grossesse et l’allaitement selon certaines sources
- Emploi des feuilles et des baies à des fins thérapeutiques possibles uniquement à partir de 18 ans
-16%
7. Gingembre (Zingiber officinale)
Le gingembre jouit d’une grande réputation depuis des siècles dans les médecines ayurvédiques et asiatiques. En phytothérapie, son rhizome est employé à des fins médicinales. Il contient différents principes actifs tels que : des gingérols, des shogaols, des phénols. Une étude portée sur l’administration d’extrait de gingembre a montré une amélioration du flux sanguin périphérique permettant de réduire la raideur des épaules.
Contre-indications et précaution d’usage du gingembre
- Ulcère de l’estomac
- Femmes enceintes, antécédents de fausses couches
8. Ail (Allium sativum)
Originaire d’Asie, les gousses d’ails sont conseillées en santé naturelle dans un but de préserver la santé des vaisseaux sanguins. Cet aliment essentiel issu de nombreuses traditions culinaires, aide à fluidifier le sang et prévient les maladies cardiovasculaires. L’ail présente également des bienfaits contre l’hypertension artérielle et l’excès de cholestérol. Les gousses d’ails contiennent des acides phénols ainsi que des flavonoïdes.
Contre-indications et précaution d’usage de l’ail
- Usage thérapeutique déconseillé pendant la grossesse et l’allaitement
- Usage thérapeutique réservé aux enfants de plus de 12 ans et sur une durée de 3 semaines maximum, ne pas donner sur une longue durée aux enfants
- Ulcères gastriques, fragilités urinaires, maladies de la peau, pemphigus et maladie dermatologique rare
- En cas d’intervention chirurgicale, ne pas consommer d’ail dans la semaine qui précède l’opération
- Les personnes sous anticoagulants doivent éviter de consommer une trop grande quantité d’ail
- L’association avec d’autres plantes anticoagulantes (ginkgo, ginseng par exemple) est déconseillée
- De plus, à des doses thérapeutiques, il existe un risque d’interaction avec les traitements des troubles de la thyroïde, avec certains médicaments contre l’infection par le VIH/sida (saquinavir, ritonavir), avec les traitements contre le diabète, et avec un traitement contre l’hyperplasie bénigne de la prostate (Permixon)
9. Curcuma (Curcuma longa)
Le Curcuma, utilisé depuis des siècles en Asie en médecine chinoise, présente une action antioxydante. Son rhizome (tige souterraine) contient une grande variété de substances actives, les curcuminoïdes, dont la curcumine est la plus abondante. Il est reconnu en phytothérapie pour son efficacité à éliminer la stase sanguine ainsi qu’à stimuler et favoriser une bonne circulation sanguine.
Contre-indications et précaution d’usage du Curcuma
- Hyperacidité gastrique
- Occlusion des voies biliaires
- Ulcères
- Certaines sources la déconseillent aux femmes qui souhaitent avoir un bébé ou qui présentent des problèmes de fertilité
- Ses propriétés coagulantes peuvent poser problème aux personnes qui ont des troubles de la coagulation : demandez un avis médical
10. Romarin (Rosmarinus officinalis)
Les Grecs anciens acclamaient déjà les vertus des feuilles et des sommités fleuries séchées du Romarin pour la santé. Riche en nombreux principes actifs (flavonoides, des diterpènes, des acides phénoliques), l’huile essentielle de Romarin améliore la circulation sanguine.
Contre-indications et précaution d’usage du Romarin
- Obstructions des voies biliaires (calculs), pathologie du foie
- Allergie à la plante et chez les personnes ayant une hypersensibilité au romarin
- En usage local, les bains au romarin sont déconseillés aux personnes qui souffrent de plaies étendues, de maladies aiguës de la peau, de fièvre élevée, d’infections sévères, ainsi que de problèmes circulatoires et d’hypertension artérielle
- L’inhalation d’huile essentielle de romarin est déconseillée en cas d’asthme, de coqueluche ou de laryngite striduleuse (une infection virale de l’enfant).
- Interactions possibles avec les médicaments diurétiqueset les suppléments de fer
- Eviter son utilisation thérapeutique pendant la grossesse et l’allaitement
- L’usage des feuilles de romarin séchées doit être réservé aux enfants de plus de douze ans, et celui de l’huile essentielle de romarin aux personnes de plus de dix-huit ans.
11. Mélilot (Melilotus officinalis)
Le Mélilot, plante des champs originaire d’Europe et d’Asie, est classé dans la famille des plantes dites « veinotoniques ». En somme, il est proposé dans le traitement des affections liées à la circulation sanguine, telle que l’insuffisance veineuse. Les sommités fleuries sont employées pour soulager les jambes lourdes et douloureuses, les varices ainsi que les hémorroïdes. Elles contiennent des molécules actives de la famille des coumarines (mélilotoside), capables d’inhiber la coagulation sanguine ; et permettent ainsi d’agir contre les œdèmes. De plus, la plante contient également des flavonoïdes, substance qui serait responsable de l’effet protecteur du mélilot sur les vaisseaux sanguins.
Contre-indications et précaution d’usage du Mélilot
- Pathologies hépatiques
- Il est déconseillé de prendre la plante avec les médicaments et les plantes qui fluidifient le sang (anticoagulants) en raison de son risque d’interaction
- Certaines sources le déconseillent en cas de grossesse et d’allaitement
- L’usage est déconseillé chez les personnes de moins de 18 ans
12. Cyprès (Cupressus sempervirens)
Le cyprès, originaire d’Asie et d’Europe jouit d’une longue réputation dans différents systèmes de médecine traditionnelle, notamment pour soulager les affections du système veineux.
Selon Gérard Debuigne (médecin spécialiste en phytothérapie) et François Couplan (ethnobotaniste spécialiste dans les utilisations des plantes sauvages et cultivées), la pharmacopée des Assyro-Babyloniens recommandait déjà à l’époque, le Cyprès contre les hémorroïdes.
Les feuilles et les cônes renferment des substances actives riches en tanins, en camphènes, cédrols ainsi qu’en pinène. Celles-ci favoriseraient l’action vaso-constrictive, toniveineuse, bénéfique pour diverses pathologies, telles que les hémorroïdes, les varices et les métrorragies.
Contre-indications et précaution d’usage du Cyprès
- Ne pas ingérer l’huile essentielle de cyprès sans avis médical
- Aucune interaction connue
13. Olivier (Olea europaea)
L’olivier, arbuste fréquent dans nos Provences, symbole de paix et de sagesse, était au cœur des cultes chez les Grecs.
Ses feuilles contiennent de précieuses substances actives, comme des séco-iridoïdes et des flavonoïdes. Selon un article scientifique de synthèse, les feuilles d’olivier renferment également des composés polyphénoliques (comme l’oleuropéine, l’hydroxytyrosol ou le tyrosol), qui seraient à l’origine des « effets antioxydants, anti-inflammatoires, anti-athérosclérotiques, anti-ischémiques et hypolipidémiants sur le myocarde. »
De ce fait, elles sont particulièrement intéressantes pour améliorer la circulation sanguine, assouplir et dilater les artères, réguler l’hypertension artérielle. De plus, par leurs actions diurétiques, elles contribuent également à diminuer les œdèmes et limitent le taux d’urée.
En somme, des études scientifiques démontrent que les composés phytochimiques contenus dans les feuilles d’oliviers (polyphénols), associés à une alimentation saine permettent de réduire le risque de maladie métabolique et d’améliorer la tension artérielle.
Contre-indications et précaution d’usage de l’Olivier
- Aucune connue
- Aucune interaction avec d’autres plantes ou suppléments
14. Sauge (Salvia officinalis)
Le nom Sauge provient du latin « salvare », qui signifie sauver, guérir. D’ailleurs, un dicton provençal dit : « Qui a de la sauge dans son jardin, n’a pas besoin de médecin. » Utilisée depuis l’Antiquité pour ses bienfaits médicinaux, les feuilles de Sauge aux arômes intenses contiennent de nombreuses substances actives, telles que les flavonoïdes, des thuyones, du camphre, des diterpènes, des acides phénoliques.
Dans son usage traditionnel, la Sauge est recommandée pour ses propriétés toniques et emménagogues, c’est-à-dire qui stimulent le flux sanguin dans la région pelvienne. Elle est aussi indiquée pour améliorer la mémoire et les fonctions cognitives, pour stimuler la circulation sanguine et en cas de varices. Si les études cliniques restent encore insuffisantes à ce jour pour démontrer son intérêt thérapeutique, l’usage de la sauge repose sur l’expérience accumulée au cours des siècles. Diverses études in vitro et animales ont néanmoins confirmées que la plante rescelle d’un large éventail de composés actifs susceptibles d’améliorer la mémoire et de protéger contre les maladies neurodégénératives.
-22%
Contre-indications et précaution d’usage de la Sauge
- Femmes enceintes et allaitantes
- Epileptiques
- Cancer hormono-dépendant
15. Bouleau (Betula pendula)
Le Bouleau, arbre médicinal par excellence dans les pays d’Europe du Nord, possède d’excellentes propriétés diurétiques et anti-inflammatoires. Cet arbre à l’allure singulière offre ses feuilles, sa sève, ses bourgeons, son écorce pour soulager l’Homme.
Les feuilles de bouleau contiennent divers principes actifs comme les flavonoïdes, l’acide bétulique, et sont riches en vitamine C et en potassium. C’est ce dernier qui produirait l’effet diurétique du Bouleau, largement apprécié pour un drainage de l’organisme tout en douceur.
Le nettoyage et la détoxification du corps permet d’assurer de bonnes fonctions organiques, et ainsi de préserver votre système circulatoire. Au printemps, n’hésitez pas à vous offrir le beau cadeau de vous accorder une cure de Bouleau.
Contre-indications et précaution d’usage du Bouleau
- Ne pas utiliser le Bouleau en cas d’œdème consécutif à une insuffisance rénale ou cardiaque
- Les feuilles sont déconseillées pendant la grossesse et l’allaitement
Comment favoriser une bonne circulation sanguine par l’hygiène de vie ?
- Evitez les positions prolongées debout ou assises, restez en mouvement. Si votre profession vous y contraint, faites des pauses dynamiques (étirements, yoga)
- Laissez derrière vous les habitudes sédentaires, pour activement bouger. Lancez-vous de nouveaux défis d’activités physiques : marche, natation, danse, il y en a pour tous les goûts
- Luttez contre le surpoids, gardez la ligne et vous favoriserez une bonne circulation sanguine
- Préférez les vêtements souples, amples et confortables que des habits serrés
- Laissez vos talons de côté et portez des chaussures confortables
- Choisissez une température de douche et de bain tempérée plutôt qu’une eau brûlante. Encore mieux : pratiquez les alternances de jets d’eau froide puis chaude pour stimuler votre circulation veineuse et artérielle et tonifier vos jambes
- Purifiez le sang de ses toxines par les plantes médicinales et un drainage annuel
Comment favoriser une bonne circulation sanguine par l’alimentation ?
Enfin, délestez-vous des habitudes alimentaires nocives (riche en sucre raffiné, gras, viandes rouges) qui alourdissent votre organisme et ajoutez de nouvelles saveurs saines, légères, colorées et délicieuses à vos plats (fruits et légumes de saisons, légumineuses) :
- Les oléagineux (noix, noisettes) riches en vitamine Eet la noix du Brésil (sélénium) contribuent à protéger la paroi de vos veines
- Les fruits et les légumes riches en vitamine C (agrumes, fruits rouges) sont source de flavonoïdes protecteurs
- Les protéines(légumineuses : lentilles, pois chiche) apportent une nourriture à vos muscles
- Les oméga 3(huile de colza, graines de lin) et certains aliments comme l’ail, le pamplemousse, l’oignon participent à fluidifier le sang
- Pensez aussi à bien vous hydrater (eau) pour limiter la congestion veineuse et favoriser une fluidité et une circulation sanguine optimale
Vous pouvez dorénavant apporter de belles transformations dans votre vie et mettre toutes les chances de votre côté pour préserver votre santé vasculaire ; avec le cœur léger et un esprit positif !
Margot Schmauch
Infirmière et conseillère en plantes médicinales et aromatiques
A noter : Les plantes médicinales ne remplacent pas un traitement médical classique. Il est donc recommandé de toujours demander l’avis d’un professionnel de santé avant d’adopter de nouvelles habitudes et de les utiliser avec précaution, afin de bénéficier de leurs vertus.
Sources
- Définition de l’IVC – insuffisance veineuse chronique : https://www.elsan.care/fr/pathologie-et-traitement/maladies-vasculaires/insuffisance-veineuse-chronique
- Le Ginkgo biloba dans les applications cliniques et précliniques : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11565403/
- Le Ginkgo biloba et fonctions du SNC : études fondamentales et applications cliniques (mémoire et fonctions cognitives) : https://www.eurekaselect.com/article/10491
- Le Ginkgo biloba comme inhibiteurs de la thrombine humaine : https://doi.org/10.1016/j.bioorg.2019.103199
- Le Ginkgo biloba et les effets fibrinolytiques : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19641664/
- L’extrait de Ginkgo biloba renforce les effets antiplaquettaires et antithrombotiques du cilostazol sans prolonger le temps de saignement : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19349067/
- L’extrait de Ginkgo biloba améliore le flux sanguin coronaire chez les patients atteints de maladie coronarienne : rôle de la vasodilatation dépendante de l’endothélium : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17564952/
- Le Marron d’Inde : Applications phytochimiques, et pharmacologiques de l’escine d’Aesculus hippocastanum L. vers la médecine du futur : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32649293/
- Le Marron d’Inde, varices et hémorroïdes : Hémorroïdes et varices : un aperçu des options de traitement : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11302778/
- La Vigne rouge : Le Petit Larousse des plantes qui guérissent, Gérard Dubigne et François Couplan
- La Vigne rouge : Efficacité de l’extrait de feuille de vigne rouge AS 195 (folia vitis viniferae) administré par voie orale dans l’insuffisance veineuse chronique (stades I-II). Essai randomisé, en double aveugle, contrôlé par placebo : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/10719612/
- La Vigne rouge et l’insuffisance veineuse : https://www.vidal.fr/parapharmacie/phytotherapie-plantes/vigne-rouge-vitis-vinifera-tinctoria.html
- L’Hamamélis et la prévention des complications des hémorroïdes : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11302778/
- L’Hamamélis et l’effet de la pommade contenant du sucralfate sur la qualité de vie des personnes présentant des symptômes associés à la maladie hémorroïdaire et à ses complications : les résultats de l’enquête EMOCARE : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33683221/
- Le Romarin (huile essentielle) et la circulation sanguine : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20034774/
- Le Fragon : https://www.vidal.fr/parapharmacie/phytotherapie-plantes/petit-houx-ruscus-aculeatus.html
- Le Cassis : https://www.vidal.fr/parapharmacie/phytotherapie-plantes/cassis-ribes-nigrum.html
- Le Cyprès : Le petit Larousse des plantes qui guérissent, Michel Dubigne (médecin spécialiste en phytothérapie) et François Couplan (ethnobotaniste spécialiste dans les utilisations traditionnelles des plantes sauvages et cultivée)
- Le Mélilot et l’insuffisance veineuse chronique : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11292962/
- L’ail : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33590955/
- Le Gingembre : Effets bénéfiques de l’extrait de gingembre sur la fatigue oculaire et la raideur des épaules : une étude parallèle randomisée, en double aveugle et contrôlée par placebo : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/3920385
- L’Olivier : Polyphénols d’olive et syndrome métabolique : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28661446/
- L’Olivier (feuilles) : Effets des constituants des feuilles d’olivier sur les dommages oxydatifs du myocarde et l’athérosclérose : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26018920/
- La Sauge : https://www.vidal.fr/parapharmacie/phytotherapie-plantes/sauge-officinale-salvia-officinalis.html
- La Sauge et la mémoire : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27888449/; https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27113201/
- Le Curcuma et la circulation sanguine : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/39170702/
- Le Bouleau : https://www.vidal.fr/parapharmacie/phytotherapie-plantes/bouleau-betula-alba.html
- Contre-indications et précautions d’usage : Le guide des contre-indications des principales plantes médicinales, Michel Dubray, Lucien Souny 2021
Partager sur :